Avec sa deuxième génération d’Aveo, Chevrolet change tout, à commencer par le look. Avec son regard acéré, ses jantes de 17 pouces ou ses poignées de portières arrière camouflées dans le montant C, le style est bien loin des insipides ex-Daewoo !
Le constat est le même dans l’habitacle. En plus d’être plus vaste et plus habitable grâce à l’allongement de 12 centimètres et à la prise de carrure de 5 centimètres dont a bénéficié l’auto, l’ambiance se veut agréable avec notamment un combiné d’affichage qui semble issu du monde du deux roues, de la même manière que dans une Spark, et une console centrale bien dessinée aux commandes claires.
Super équipée!
Dans notre finition haut de gamme LTZ, la petit Chevrolet offre une foule d’équipements qui sont ici fournis de série alors qu’il faut bien souvent ajouter une rallonge financière pour en profiter à la concurrence. Ainsi, en plus des vitres électriques, du régulateur de vitesse, du Radio-CD MP3 ou de la fonction «Follow me home» qui permet de garder les phares allumés un court instant après l’extinction du moteur, s’ajoutent la climatisation, les phares antibrouillard avant, le capteur de luminosité, la connectivité Bluetooth et un port USB dans la boîte à gants... supérieure. Car en effet, l’Aveo est dotée de deux boîtes à gants en plus des nombreux rangements dont est truffé l’habitacle !
Chevaux de sprint
Les 115 chevaux et 155 Nm du bloc 1.6L se montrent plein d’entrain pour déplacer les 1 147 kilos de l’auto en environnement urbain du moins. Car le tableau se gâte une fois que l’on quitte la ville pour s’aventurer sur les nationales ou, pire, les autoroutes. En effet, une fois au-delà du troisième rapport, la cavalerie s’essouffle très vite, obligeant à jouer du levier de vitesse pour s’assurer des dépassements ou des reprises sécurisantes. Il faut dire que les valeurs maximales sont atteintes assez haut, moteur atmosphérique oblige : 6 000tr/min pour la puissance, 4 000tr/min pour le couple. Des régimes que l’insonorisation très légère et la piètre musicalité du moteur n’incitent pas à atteindre.
On aurait d’ailleurs aimé profiter d’un sixième rapport, histoire d’abaisser quelque peu le niveau sonore dans l’habitacle sur autoroute, obligeant dans le cas présent à monter le son de la radio pour que cela reste audible. C’est plutôt dommage car pour le reste, l’Aveo surprend par l’aboutissement de son châssis et par l’excellent tarage de ses suspensions, assortis d’une direction précise à défaut d’être consistante. La consommation, homologuée à 6,6l/100km, s’est figée à 7,7L lors de notre essai.
Pas cher !
Mais bon, si l’Aveo n’a pas l’aboutissement technique d’une Polo (ou autre), elle n’en n’a pas non plus les prétentions tarifaires ! Cette Aveo 1.6L est uniquement livrable en finition LTZ. Pour les autres, pas de panique, l’Aveo existe aussi en diesel!