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Essai: BMW M135i – Une compacte comme on les M !

Alors que la précédente Série 1 avait dû attendre la fin de sa carrière pour recevoir une version résolument sportive, la nouvelle y a droit moins de 24 mois après son arrivée sur le marché. Et l’on ne peut que remercier BMW de ne pas nous avoir fait attendre plus longtemps !

La nouvelle Série 1 musclée par le département M ne reprend ni l’appellation M1, trop emblématique, ni Série 1M comme sa devancière.

Elle s’appelle M135i. Une manière d’indiquer qu’elle s’inscrit ainsi dans la gamme M Performance mise en place par BMW Motorsport, et qui laisse entrevoir la possibilité d’une version encore plus puissante à terme. Mais pour l’heure, le six cylindres turbo de cette M135i lui assure déjà un statut de voiture d’exception, du haut de ses 320 chevaux et 450Nm. Pour rappel, la précédente Série 1M n’affichait «que» 30 chevaux et 50Nm de plus.

Les bienfaits du couple

On retrouve donc au volant de cette M135i les performances et le plaisir de sa devancière «de facto». Les montées en régime sont bluffantes, et les 100km/h atteints en 4,9 secondes s’accompagnent d’un rugissement rauque des plus flatteurs à l’oreille.  

Mais surtout, grâce aux valeurs de couple conséquentes – merci au moteur 6 cylindres – l’auto donne la sensation de ne jamais s’arrêter de pousser, et les reprises sont instantanées à chaque sollicitation de la pédale de droite. Un véritable régal en conduite dynamique, surtout en combinaison avec la boîte de vitesses automatique à huit rapports, optionnelle, dont il serait dommage de se priver. Réactive, directe, celle-ci se commande du bout des doigts grâce aux palettes au volant et participe pleinement au plaisir que l’on prend derrière le volant de la M135i.

Imparfaite

A toute les vitesses, l’auto fait preuve d’une stabilité sans faille, mais les puristes préfèreront probablement opter pour le mode sport avec ESP limité tant ce dernier peut se montrer intrusif, voire même frustrant. Le point le plus sujet à caution concerne la motricité. Car si tout se passe bien sur route droite et sèche, l’auto semble avoir plus de mal à transmettre son couple au sol sur route grasse ou en virage. C’est sur ce point que l’on prend conscience que l’auto n’est pas la plus efficace de sa catégorie, mais sans doute l’une des plus généreuses en sensations.

Père de famille

Mais cette Série 1 délurée sait aussi se faire sage au moment d’emmener femme et enfants en ballade. Certes, il faudra alors composer avec les trois portes seulement (seule carrosserie proposée) mais l’on appréciera le confort préservé grâce aux suspensions pas trop rigides, et la consommation qui peut se faire tout à fait décente en activant le mode EcoPro. On pourra alors s’approcher des valeurs de consommation mixte annoncées par le constructeur, soit 7,5l/100km. Mais si vous décidiez de sauter le pas de l’achat, il faudra plutôt tabler sur 10l/100km tant l’auto donne envie de s’en donner à cœur joie à la moindre occasion.

Trop discrète

Un budget conséquent qui s’ajoutera à un prix d’achat qui l’est tout autant. Car si les 40.350€, voire 43.350€ si vous optez pour la transmission intégrale xDrive, ne semblent pas exagérés, il ne faudra pas oublier d’aller puiser dans la liste d’options  pour offrir l’équipement et l’exclusivité qu’elle mérite à votre M135i. Car sur ce dernier point, on regrette que BMW n’ait pas bichonnée un peu plus l’auto, très discrète aussi bien extérieurement que dans l’habitacle, resté trop proche de celui des autres versions.

Prêt pour la prochaine étape

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