La dernière de la Série 5est à peine 6 cm plus longue que la précédente. La voici donc tout juste sous les 4,9 mètres de long. Et pourtant, elle semble bien plus longue. Disons plus une petite BMW Série 7qu'une grande BMW Série 3 (target=undefined). Dans sa version de base, elle est équipée de jantes 17'', qui semblent même bien modestes sous cette grande voiture.
Plus d'espace
Nous vous laisserons juge des formes de la nouvelle de la Série 5, mais il est sûr qu'elle n'est en rien comparable avec la précédente. Le jeu de lignes est sobre, bien qu'un peu surdimensionné. Cela étant, le supplément d'espace dans l'habitacle est indéniable. Ce sont quelques 8 cm supplémentaires qui ont été libérés, grâce à quoi même les passagers arrière ont à présent tout ce qu'il faut pour placer leurs jambes. A cela s'ajoute un coffre de 520 litres, soit juste 20 de moins que celui d'une Mercedes Classe E (target=undefined). Enfin la banquette est rabattable, ce qui permet de transporter de longs objets.
Avec un poids à vide de 1,7 tonne, la BMW 530 (target=undefined)d est moins lourde qu'elle en a l'air. Du coup, elle roule comme on peut l'attendre d'une Série 5: avec légèreté, rapidité et spontanéité. La direction est vive et précise. Tant à l'avant qu'à l'arrière, les pneus offrent du grip, jusqu'au-delà du seuil humain de l'angoisse. Ce n'est que lorsqu'on attaque très sérieusement que l'on sent (légèrement) la masse de la voiture désireuse de fausser compagnie via le train antérieur. Mais soit en relâchant un peu le pied, soit – si l'ESP est déconnecté – en l'enfonçant généreusement, tout revient sous contrôle.
Vibrations
Le turbo diesel à common rail 3.0l est vraiment une belle bête. 245 ch à 4 000 tours, 540 Nm entre 1 750 et 3 000, ce 6 cylindres ne s'arrête jamais de donner. C'est surtout dans les régimes intermédiaires qu'il est impressionnant. Il lui faut 6,3 secondes pour le 0-100, il culmine à 250 km/h mais au-delà des chiffres, ce sont ses accélération sur n'importe lequel des 8 rapports de la boîte auto qui laissent bouche bée. Cette boîte est une pure œuvre d'art. Ses passages de rapports sont doux comme la soie et elle sait être redoutablement sportive si on le lui demande. En moyenne, il faut compter sur une conso de 7 à 8 litres. Dommage que les vibrations soit si présentes au lâché de gaz.
La conso moyenne annoncée par BMWest de 6,1l/100km (CO2: 160g/km). Les conducteurs économes remarqueront que (pour une fois) il est possible d'approcher ce chiffre, entre autres grâce à la récupération d'énergie de freinage de l'EfficientDynamics. Pour un Stop/Start, il faudra encore attendre.
L'habitacle a fait des pas de géant par rapports à son prédecesseur. La qualité de finition est terriblement meilleure et les matériaux choisis sont un peu moins "durs". On ne peut pas encore dire que cet intérieur soit fabuleux, mais il est à tout le moins agréable. Côté liste d'options, on peut se laisser aller à cocher une ribambelle de bidules en tout genre, comme les caméras latérales, la caméra de recul, le cruise control actif, etc. Mais alors soyez prêt à voir la facture s'éloigner des 51 800€ de base et approcher plutôt les 70 000€. Aïe!
Une Serie 5 a-t-elle jamais été bon marché? Mais si c'était notre argent, nous irions plus volontiers signer un bon de commande pour une voiture au prix semblable: une Jaguar XF 3.0d. Elle est un peu plus confortable, et l'expérience de conduite est plus gratifiante. Et ce ne sera pas la sempiternelle BMW.