Par rapport à la précédente, l'Audi A5 muscle ses traits, avec des passages de roues plus marqués et une face avant plus agressive. Mais tout ça vous le savez déjà puisque le cabriolet est – en toute logique – étroitement dérivé du coupé. On saluera tout de même l'intégration du troisième feu stop dans le liseré chromé qui encercle l'habitacle et l'homogénéité de la ligne capote en place.
De bonnes idées
Cette dernière se replie dans le coffre en 15 secondes, empiétant alors de 60 litres sur le volume de chargement initial de 380 litres, extensible via une banquette rabattable 50/50. La cloison entre l'espace dédié aux bagages et celui dédié à la capote se déploie et se replie automatiquement, ne nécessitant plus d'intervention manuelle. C'est l'une des bonnes idées de cette nouvelle A5, tout comme la manoeuvre de la capote d'un simple «clic» en roulant. Dommage que cette fonction ne soit pas disponible à l’arrêt, où il reste nécessaire de maintenir la commande durant tout le temps du décapotage/capotage.
Le chauffage de nuque, reconduit, se commande désormais via une touche dédiée dans le panneau de commande de la climatisation pour plus de facilité. Et enfin, ceux qui téléphonent souvent au volant apprécieront le micro intégré dans la ceinture de sécurité pour favoriser la compréhension des conversations en Bluetooth cheveux au vent. Le reste de l’habitacle est calqué sur celui de L'A5 coupé, et peut donc accueillir quatre adultes confortablement.
Dynamique mais pas légère
Le cabriolet reproduit aussi à l'identique la gamme de motorisations du coupé. Comptez donc 190 chevaux pour l'entrée de gamme en 2.0 TDI, 190 ou 252 ch pour le 2.0 TFSI, et 218 ou 286 ch pour le 3.0 TDI. Suivant le modèle retenu, la boîte manuelle 6 vitesses (2.0 TFSI) ou les transmissions automatiques S-Tronic 7 rapports et Tiptronic 8 sont proposées.
Le 3.0 TDI 218 ch pris en main offre son lot de sensations grâce à son couple de 400 Nm et à sa poussée linéaire, toujours appréciable au moment d'effectuer un dépassement. Ce moteur nous a aussi permis de nous rendre compte de la qualité de l'insonorisation de la capote, celle-ci parvenant à masquer parfaitement la sonorité étonnamment peu flatteuse de ce six-cylindres.
Le 2.0 TFSI 252 se montre nettement plus discret, mais pas vraiment musical non plus. Malgré les 40 kilos de moins que sa devancière, l'Audi affiche 1,6 tonne sur la balance au bas mot, ce qui se ressent dans les enchaînements de virages, où les suspensions ont tendance à s'écraser si l'on n'active pas le mode Dynamic du Drive Select. Dans ce dernier cas heureusement, le dynamisme et la réactivité sont à la hauteur des espérances, et l'efficacité quasi impossible à prendre en défaut. Et naturellement, c'est encore plus vrai avec la transmission intégrale Quattro optionnelle.
Les prix sont à la mesure des anneaux sur la calandre : 48.900€ pour le 2.0 TDI 190 S-Tronic, 51.100€ pour le 2.0 TFSI 252 S-Tronic et 53.150€ pour le 3.0 TDI 218 S-Tronic, premiers modèles à arriver sur notre marché dès ce mois de mars.
Audi A5 cabrio 3.0 TDI S-Tronic |
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Moteur : V6, diesel 2.967 cc |
218 ch de 4.000 à 5.000 t/min |
400 Nm de 1.250 à 3.750 t/min |
0 à 100 km/h en 7 s |
Pointe : 246 km/h |
Conso : 4,6 l/100km |
CO2 : 120 g/km |
Prix : 53.150 € |