Comme nous l'avions écrit plus tôt, la Giulietta est une vraie Alfa Romeo. Une diva qui a ses bons et ses mauvais côtés. En montant à bord, on se laisse vite charmer. Au premier regard, la Giulietta séduit. Au deuxième, on remarque vite son aspect un peu négligé.
Le choix des matériaux dénote pourtant un progrès par rapport à la 147 mais ne parvient toujours pas à rivaliser avec une VW Golf (target=undefined). La finition trahit une belle évolution. Mais soyons clairs : les responsables de la qualité chez Alfane sont pas prêts d'être débauchés par Audiou Toyota.La position derrière le volant est également typiquement Alfa, avec les jambes décalées sur la droite par rapport à la colonne de direction. Le volant tombe bien en mains et les boutons sont idéalement positionnés. Le plus important, c'est qu'après quelques kilomètres, on oublie vite les points négatifs.
Attraction
Comme Greta Garbo ou Uma Thurman, la star qui prête son image à la Giulietta, cette nouvelle Alfa charme immédiatement. Captive serait même plus approprié. Critique, nous ? Nous n'oserions même pas !
Avec la technologie MultiAir, Alfa Romeo possède quelques atouts dans sa gamme de motorisations essence. Mais les gros rouleurs ne seront pas logés à mauvaise enseigne avec les mécaniques diesel. Nous avons pris la route au volant de la version 2.0 JTDm de 163 chevaux. Avec sa double sortie d'échappement, elle ressemble à une puissante berline essence. Son couple maximal de 350 Nm disponible dès 1.750 tr/min est suffisant pour ressentir une franche poussée sur les six rapports de la transmission. Grâce à la présence d'un système start/stop de série et d'une rampe commune MultiJet de deuxième génération, la Giulietta revendique une consommation de seulement 4,1 l/100 km (124 gr CO2/km).
Ardente
Dans la pratique, l'ardeur au volant prend vite le dessus sur l'économie. Ce qui se traduit, dans notre cas, par une consommation de 6 l/100 km. Résister à la tentation était au-dessus de nos forces. Sans le moindre soupçon de culpabilité ! Pour tout dire, nous nous sommes bien amusés derrière le volant de la Giulietta. Le côté incisif du train avant, les réactions vives du châssis... Et dire que nous redoutions qu'Alfa ait oublié comment on fabrique une vraie italienne. Sur le plan auditif, le diesel est évidemment un peu court. L'isolation veille à ce que vous oubliez très vite le moteur. Pour cela, l'abondance de couple est un sacré atout.
Le grand méchant loup pour la consommation s'appelle DNA. C'est via ce bouton qu'on passe du mode All Weather à Normal ou Dynamic. Sur cette dernière position, la pression de turbo augmente et elle s'affiche sur l'écran de navigation (option). Hélas, on devient vite l'esclave de ce mode sportif.
Golf GTD
La moins chère des Alfa Giulietta 2.0 JTDm est affichée à 29.250 euro. C'est moins que la VW Golf GTD. Bien que celle