Les moteurs à combustion interne sont au bord de la mort ? Certainement pas pour les super-riches, car ils ne sont guère enthousiasmés par les hypercars électriques. C'est d'ailleurs ce qu'ils reprochent à Ferrari depuis un certain temps. Voilà pourquoi celle qui remplace la 812 SuperFast ne sera pas électrifiée du tout…mais propulsée par un V12 ! Voici la Ferrari 12Cilindri.
9 500 tr/min de plaisir
Avant que vous ne confondiez complètement le nom : les Italiens de Maranello veulent sans aucun doute qu’on prononce le nom de leur dernière création comme « Ferrari Dodici Cilindri ». Cela souligne non seulement que tout sonne mieux en italien, mais aussi que Ferrari croit toujours en son V12 atmosphérique de 6,5 litres.
Dans cette 12Cilindri, il reçoit de nouvelles bielles en titane, des pistons en aluminium et un vilebrequin plus léger. Il en résulte non seulement 830 ch et 678 Nm de couple envoyés aux roues arrière, mais cette puissance est également soutenue par un rupteur qui ne commence qu'à 9 5000 tr/min ! Les performances sont à l'avenant : le 0-100 km/h est abattu en 2,9 secondes et la vitesse de pointe est de 340 km/h.
Racines américaines
Visuellement, la nouvelle Ferrari renvoie au passé. Plus précisément à la 365 GTB/4 Daytona qui, il y a soixante-dix ans, a réussi à monter sur le podium des 24 heures de Daytona. Il suffit de regarder la face avant plutôt rectangulaire avec une barre noire entre les feux. La lunette arrière est remarquablement ornée et, en bas, les flancs de l'aileron s'ouvrent latéralement pour une meilleure stabilité à grande vitesse.
À l'intérieur, Ferrari installe trois écrans. On dispose ainsi d'un combiné d'instruments numérique de 15,6 pouces, d'un écran central d'infodivertissement de 10,25 pouces et d'une étroite barre de 8,8 pouces pour le passager. Le tableau de bord « dual cockpit » est un autre clin d'œil à la Daytona originale. Alors, la plus belle Ferrari depuis des années ?