Impossible de décrire l'Eolab comme une Clio remaniée. Pour atteindre une moyenne de 1 l/100 km, Renault a évidemment dû travailler bien au-delà de ça. Ainsi la carrosserie aérodynamique est-elle faite de magnésium et d'aluminium, les vitres sont-elles particulièrement fines et la porte de coffre est en plastique. Grâce à tout cela et malgré une transmission hybride et ses batteries, la poids est de seulement 995 kg.
Renault utilise ici un moteur 3 cylindres essence de 78 ch, combiné à un moteur électrique de 54 ch. Ce dernier est alimenté par de petites batteries lithium-ion de 6,7 kWh, rechargeables tant sur secteur qu'en récupérant l'énergie de décélération. Sur la seule électricité, la voiture peut atteindre jusqu'à 60 km d'autonomie, et rouler jusqu'à 120 km/h. Et d'après Renault, il ne faut qu'un litre de carburant pour parcourir 100 km/h.
Pour Renault, l'Eolab est une étape bien plus importante qu'il n'y paraît. Le constructeur a en effet beaucoup investi sur les véhicules 100% électriques, sans que ceux-ci – pour diverses raisons – ait jusqu'à présent connu la percée escomptée. En se tournant vers les transmissions hybrides à l'autonomie plus généreuse, Renault fait preuve d'un peu plus de réalisme. (jod/sp-x)