En 2002, Ferrari a dévoilé l’Enzo au Salon de Paris, la successeur spirituel de la F50 et devancière de la LaFerrari. Au centre : un V12 atmosphérique de 6,0 litres et 660 ch. Sous la peau : une technologie de Formule 1 et un aérodynamisme sophistiqué. Mais surtout, l’Enzo était hyper-exclusive. De 2002 à 2004, Ferrari n'a construit que 400 exemplaires, dont une donnée au Vatican et vendue aux enchères pour une œuvre de charité.
Argento et Cuoio
Plus de 70 % des Enzo arboraient le rouge typique de Ferrari, Rosso Corsa. Seule une poignée d'entre elles ont reçu une couleur différente, comme Giallo Modena, Rosso Scuderia ou Argento Nürburgring. Cette dernière, gris argenté, a été choisie pour à peine 9 des 399 exemplaires. Dont celle-ci, livrée neuve à son propriétaire japonais en 2003. Ce dernier a également choisi une combinaison avec du cuir beige Cuoio pour l'intérieur, une combinaison de couleurs qui, selon Ferrari, ne se retrouve que sur une seule autre Enzo.
Kilométrage d'usine
Une raison suffisante pour qualifier cette Ferrari Enzo d'hyper-exclusive ? Sans aucun doute. Et d'autant plus que le propriétaire japonais a décidé de ne jamais immatriculer son jouet. Plus encore : les 227 kilomètres enregistrés au compteur proviennent presque tous de chez Ferrari, qui a testé minutieusement tous les exemplaires de l'Enzo avant de les livrer à ses clients les plus exigeants. Pour rendre les choses encore plus folles : tous les plastiques de protection (seuils de porte, contact, pédales...) sont encore présents. Le manuel, la clé de secours et le kit de bagages n'ont même jamais été sortis de leur emballage.
À vendre aux enchères en mars
Intéressé ? Alors dépêchez-vous de vous rendre à Blenheim, au Canada, car c'est là que cette Ferrari Enzo sera mise aux enchères le week-end du 15 mars. La maison de vente aux enchères RM Sotheby's s'attend déjà à de nombreux intéressés. Une Ferrari Enzo intacte dans cette combinaison de couleur, c’est plus rare que le monstre le Loch Ness…