Nous la découvrirons en vrai en septembre, lors du Salon de Paris. Des formes classiques du break sur lesquelles Volvoavait pour ainsi dire un brevet, il ne reste pas grand-chose. La V60 veut se montrer dynamique, ce qui se traduit par une ligne de toit très plongeante à l'arrière. A l'arrière toujours, on observe de très beaux blocs optiques qui encadrent la porte de coffre. Esthétiquement donc, la voiture est convaincante.
En pratique, un peu moins. Le prix d'une plus grande sportivité, c'est un plus petit coffre et surtout une ouverture plus étroite. La V60 mesure 4,63 mètres de long, soit quelques centimètres de plus que la S60. Banquette en place, le coffre propose 430 litres de volume, 50 de plus que dans la berline. La capacité maximale de ce coffre n'est pas encore révélée, mais devrait normalement se situer autour de 1 400 litres, comme dans une Audi A4Avant ou une BMW Série 3Touring. Ce que l'on sait déjà, c'est que la banquette sera fractionnable en trois parties.
Sécurité d'abord
La V60 reprend en grande partie l'architecture de la S60. Elle aussi sortira des chaînes de l'usine de Gand. L'accent est mis sur la sécurité, avec entre autres un nouvel ESP qui intervient déjà dès qu'il estime que la voiture prend trop de roulis. Grâce au Corner Traction Control (control de motricité en courbes), le couple peut être réparti entre les roues avant dans un virage, ce qui devrait offrir une meilleure sensation de conduite. En outre, la V60 reprend quelques trucs de sa sœur, comme la détection de piéton, qui évite en principe de percuter un piéton qui traverse soudainement.
Cinq moteurs essence et trois diesel sont au programme. Le 1.6 diesel de 115 ch consommera selon Volvo à peine 4,3 l/100 km. Pour les prix, un peu de patience…(mh)