Jaguar, DS, Lancia, Volvo, Ford, Alfa Romeo et d’autres, autant de marques qui ont promis de ne vendre que des voitures entièrement électriques dans un avenir proche. Ford a déjà fait marche arrière et Alfa Romeo est également en train de changer de cap. Il était temps, car la date limite de la marque italienne était fixée à 2027…
Multi-énergies
Selon la branche nord-américaine d'Alfa Romeo, la marque n'a plus l'intention de passer au tout électrique, mais elle opte pour une « stratégie multi-moteurs ». Comme le font BMW, Toyota et Hyundai, pour n'en citer que quelques-uns. Dans un avenir proche, les Alfa seront donc vendues en version essence, hybride, hybride rechargeable, ainsi qu'en version électrique.
Il n'est pas nécessaire d'en deviner la raison : à l'échelle internationale, Alfa n’est pas en forme. Rien qu'en Belgique, les ventes ont chuté de 45 % l'année dernière. Aux États-Unis aussi, on parle de 19 % en moins en 2024. La marque a donc besoin d'un portefeuille le plus large possible pour convaincre les clients.
Qu'est-ce qui se prépare ?
Alfa Romeo prend une mesure audacieuse avec cet ajustement de la planification. En effet, d'ici la fin de l'année, on peut s’attendre à la sortie du nouveau SUV Stelvio et, l'année prochaine, à l'arrivée de la nouvelle berline Guilia. Les deux voitures seront donc initialement équipées uniquement de motorisations électriques, mais les ingénieurs d'Alfa travaillent sans doute d'arrache-pied pour intégrer des moteurs à combustion.
Pour cela, ils n'ont pas besoin de partir d'une feuille blanche, car Alfa a évidemment le grand groupe Stellantis pour faire ses courses. Ainsi, la Guilia et le Stelvio reposeront sur la « plateforme STLA Large » qui se trouve également sous la nouvelle Dodge Charger, par exemple. L'avenir d'Alfa est-il ainsi assuré ?