Un coupé sportif à l'ancienne, avec un moteur atmosphérique, la propulsion et une boîte de vitesses manuelle. On a été immédiatement convaincus au volant de la nouvelle Toyota GR86 et on a constaté qu'elle avait amélioré la recette de sa devancière, la GT86. Le seul trouble-fête ? Après deux ans, sa carrière sera définitivement finie. Du moins en Europe…
Exigences de sécurité plus strictes
Et non, ce n'est pas la faute aux émissions cette fois - la raison pour laquelle sa sœur jumelle, la Subaru BRZ, ne viendra pas en Europe. La responsabilité en incombe cependant toujours à l'Europe. En effet, elle impose des exigences en matière de sécurité de plus en plus strictes, exigeant d’avantages d’éléments de sécurité active et d’aides à la conduite. C’est là que le bât blesse pour la GR86.
Pas de compromis
Le mois prochain, par exemple, une nouvelle règle de ce type entrera en vigueur, exigeant que les nouvelles voitures soient équipées de série de l’alerte de franchissement de ligne et de capteurs de pression des pneus, des éléments qui ne posent aucun problème à la Toyota GR86. Mais à partir de juillet 2024, l'Europe veut que la reconnaissance des panneaux de signalisation et un assistant de freinage d'urgence étendu deviennent la norme, et Toyota a plus de problèmes avec cela. Non seulement cette adaptation n'est pas très rentable pour une voiture qui ne représente qu'une partie limitée du volume des ventes au Japon, mais elle nécessite également des modifications radicales du toit et du pare-brise, et Toyota n'est pas disposé à faire ces compromis.
Tous sur le GR86
C'est pourquoi la prise de la GR86 sera tirée sans relâche en Europe en 2024. La ruée sur cette sportive a déjà commencé. En Grande-Bretagne, par exemple, la production prévue pour les deux prochaines années est déjà totalement épuisée, et dans les autres pays européens aussi, la ruée est attendue aussi. Mais pas de panique : ceux qui arrivent trop tard pourront encore chiner dans les annonces sur Autoscout24.